RSIT - LOGO
RSIT – Nos réalisations
RSIT - LOGO

Bien que RSIT ait officiellement démarré son activité au 1er Avril 2020 en tant que bénéficiaire d’un contrat d’appui au projet d’entreprise auprès de COHERENCE Projets, plusieurs projets indépendants ou externes ont été labellisés RSIT avant cette date (voir historique). Les réalisations présentées sur cette page sont pour la plupart toujours fonctionnelles et utilisées en entreprises.

Certaines sont restées sous la forme d’outils développés ponctuellement sur un tableur pour répondre à une demande pratique et locale tandis que d’autres ont été transformés par la suite en programme web pour une utilisation plus globale et orientée multi-utilisateurs et multi-périphériques (ordinateurs, tablettes, smartphone). RSIT réalise donc des outils et des prototypes évolutifs sur la durée.

Nos réalisations

Outils Web

MyOwnCPS

My Own CPS

My Own CPS est un outil permettant de gérer des contrats de prestation de service (CPS). À l’origine, il s’agit d’une prestation qui a été proposée et mise en place par RSIT dans deux entreprises pour des besoins spécifiques mais malgré tout assez proches.

Dans l’une de ces deux entreprises, le développement d’un prototype fonctionnel sur Microsoft Excel a suffi a répondre au besoin tandis que dans l’autre, le prototype sous Microsoft Excel a rapidement laissé la place à un outil web utilisable à partir de n’importe quel périphérique.

Le nom du projet n’a pas été choisi au hasard. Il s’agit en effet d’un outil qui fait partie de la toute première suite d’outils réalisée pour le prototype de la plateforme My Own Tools. My Own CPS est donc un composant de cette plateforme qui a toutefois été transformé par la suite en outil de production à part entière, avec une version stabilisée au niveau fonctionnel pour laquelle plus aucune évolution n’a été réalisée depuis.

Il s’agissait simplement de répondre à un nouveau besoin du client final, qui a souhaité gérer des CPS au niveau de son entreprise pour du matériel spécifique nécessitant des interventions plus ou moins régulières. Le principe du CPS est de vendre un pack d’heures consommables à la demande et au besoin pour une mission déterminée. Les heures sont donc décomptées du pack et chaque intervention fait l’objet d’une fiche qui est reportée sur un tableau de bord de suivi.

My Own CPS - Tableau de Bord

La capture d’écran du tableau de bord ci-dessus montre un suivi basé sur un client pouvant posséder plusieurs CPS. Lors de la création de chaque document (dans cette version, essentiellement les fiches d’information, d’intervention et de supervision mensuelle), l’opérateur indique le nom du client et le CPS sur lequel les heures doivent être décomptées. Ensuite, le tableau de bord est généré à la demande et peut soit être archivé en base de données, soit imprimé au format PDF.

My Own CPS - intervention #1
My Own CPS - intervention #2

Les deux captures ci-dessus présentent la création d’une fiche d’intervention avec des champs à sélectionner en liste déroulante. Les fiches d’intervention ont été créées avec le souci d’une utilisation rapide et efficace. Il y a peu de champs à saisir et il s’agit majoritairement de sélectionner des données préenregistrées, ce qui permet de gagner du temps dans l’utilisation de l’outil.

Après l’avoir testé sur site lors de plusieurs interventions, l’outil My Own CPS a été simplifié au maximum pour permettre une saisie rapide, y compris sur un smartphone. Seule contrainte : avoir une connexion internet. L’outil est en effet totalement optimisé et de base créé en responsive web design.

My Own CPS - Responsive Web Design

Les menus ont été testés et optimisés pour être utilisés sur pratiquement tous les types de périphériques. À ce jour, My Own CPS reste l’outil web le plus abouti produit par RSIT car c’est le seul qui a été placé en exploitation chez un client. Actuellement, le développement d’une nouvelle version n’est pas prévu pour ce client mais il est probable que l’outil finisse par rejoindre le projet My Own Tools étant donné qu’il d’origine été conçu comme un outil à greffer sur cette plateforme.

Outils & Prototypes sous Microsoft Excel

Flashbay - Markeything - ex1

Flashbay – Markeything

Voici un outil développé pour permettre de gérer les commandes d’un fournisseur. En effet, le site Flashbay propose de personnaliser des clefs USB pour en faire des objets marketing à offrir à ses clients. Néanmoins, un certain nombre de paramètres sont à prendre en compte pour pouvoir calculer le budget publicitaire, ce qui implique qu’un outil ait été développé.

L’avantage de l’outil est qu’il permet de sélectionner le type de clef USB (avec une visualisation en temps réel des différents modèles) et de calculer automatiquement le tarif avec ou sans options, ce qui fait gagner un temps incommensurable pour calculer le coût de revient de l’opération publicitaire.

Ce genre d’outil permet également de gagner un temps fou pour réaliser des cotations et devis auprès de clients qui seraient intéressés par la démarche de création d’objet publicitaires. En quelques clics, il suffit de sélectionner le modèle de clef, la quantité et la capacité et automatiquement le tarif est calculé. Les frais de port sont également comptés ainsi que toutes les options s’il y en a et si elles sont disponibles :

Flashbay - Markeything - ex2

Une autre recherche via l’outil, plus raisonnable ?

Flashbay - Markeything - ex3

En principe, cela devrait vous donner une bonne idée des capacités de l’outil Flashbay – Markeything sachant que celui-ci nécessite simplement une mise à jour des tarifs semestrielle ou trimestrielle. Cela représente une heure pour mettre à jour l’outil, et encore en comptant large ; le gain de temps et de productivité est donc notable pour répondre à ce genre de demande.

Locator - Devis - ex1

Locator

Parfois il arrive que pour la réalisation d’outils en interne on ne soit pas inspiré au niveau des noms et qu’un nom fonctionnel soit utilisé pour se simplifier le développement. C’est exactement le cas de l’outil Locator qui, comme son nom le suggère, permet de faire des locations.

Pour détailler un peu plus le projet, il s’agit d’un outil un peu plus complexe de location de bornes publicitaires qui se déclinent en plusieurs versions. Embauché entre 2016 et 2018 chez EMD Global – Creactive Studio, ce genre d’outils a rapidement été développé pour gommer la complexité d’établissement de devis concernant le matériel en location et plus particulièrement ces bornes publicitaires qui comportent un nombre assez impressionnant d’options propres à chaque  modèles, de sorte que le risque d’erreur est toujours important.

Le but premier du Locator a donc été de récupérer le catalogue fournisseur et de permettre une automatisation des choix d’options en fonction du modèle de borne choisi en ne remontant que les options pertinentes pour chaque modèle. Ensuite, ajouté à l’ensemble des options possibles ont également été ajoutés des contrats de prestations de services (CPS) permettant d’assurer le dépannage et la maintenant du matériel s’il venait à tomber en panne.

Le Locator est donc un outil volontiers plus complexe que son nom le laisse imaginer, tout en restant simple d’utilisation.

Locator partie CPS

La première partie de l’outil permet en effet de sélectionner le type de contrat de prestation de service (CPS) avec des durées déjà prédéterminées de 5, 10, 25, 50 et 100 heures dont le coût est déjà précalculé. Reste la possibilité de faire un CPS sur mesure au nombre d’heures choisies par le client, qui calcule alors automatiquement le coût du contrat et l’impute directement dans le calcul final qui apparaît sur le Devis.

Locator - Cœur de l'outil

Le cœur de l’outil Locator est séparé en deux parties. La première va de la colonne A à la colonne D et permet à l’opérateur de faire différentes sélections dont le type de matériel, et le matériel en premier lieu. À chaque changement de matériel, les options proposées ne sont plus les mêmes et correspondent au matériel sélectionné. Chaque option possède une référence et un coût qui sont automatiquement reportés dans le calcul total du devis.

En fin de sélection, il est possible de choisir le « Contenu Média » chargé sur la borne avant mise en place chez le client (D’ailleurs dans cette version de l’outil, 6 types de contenus différents ont été proposés avec des tarifs et des références différentes) et la « Formule CPS » proposée pour accompagner la location. Enfin, la partie « Durée Location » permet de déterminer la durée de location (ici 3, 6, 12, 18, 24 ou 36 mois) et la partie « Règlement » la fréquence des règlements souhaités (mensuel, bimestriel, trimestriel, quadrimestriel, semestriel ou annuel).

De la colonne D à J, les calculs automatisés sont apparents et permettent de vérifier en temps réel ce qui est ajouté dans le devis avec à chaque fois le coût de chaque partie (Matériel, Options, Système, Services, Assurances, Livraison, Contenu et CPS) et le détails de chaque élément.

Locator - Partie Calculs

La grande force de l’outil Locator, c’est qu’il offre un niveau de détails dans ses calculs qui lui permettent d’aller jusqu’à indiquer la marge souhaitée sur l’affaire et de voir en temps réel le résultat. L’outil calcul également la TVA en fonction du pays sélectionné ! Parce que l’outil est capable d’utiliser la TVA de différents pays, ce qui permet de faire des locations de matériel aux pays limitrophes (France, Belgique, Luxembourg) voire à d’autres pays (la fonctionnalité est totalement extensible à ce niveau). Expliquer tous les calculs en détail prendrait sans doute des pages entières ; simplement outre les calculs basiques et classiques, le degré détail demandé par l’utilisateur a été matérialisé par les parties en bleu foncé dans cette capture d’écran. On peut donc sortir énormément d’informations d’un outil comme le Locator.

Locator - Échéancier - Location 12 Mois et règlement semestriel

L’outil contient même un échéancier basique permettant de déterminer les dates et les montants à facturer (avec le choix en Hors Taxes ou en Toutes Taxes Comprises) en fonction de la durée de location (max 36 mois) et du type de règlement (mensuel pour l’unité la plus petite). L’échéancier est donc capable de s’adapter en fonction de ces deux paramètres. L’exemple ci-dessus présente une location sur 12 mois avec un règlement semestriel.  À chaque fois il indique la date d’échéance, le règlement dû à cette date et le reste à régler qui est reporté sur la prochaine échéance.

Locator - Échéancier avec location sur 36 mois et règlement mensuel

Tous les réglages permis dans l’outil Locator au niveau de la durée de location autant que du choix de la fréquence de règlement se reportent au niveau de l’échéancier, qui calcule automatiquement la date de règlement et la somme à facturer. En terme d’efficacité et de gain de temps, la gestion de l’ensemble des cas de figure possible pour la durée de location autant que pour la fréquence de règlement rend cette partie quasiment incontournable pour le suivi de la facturation d’un client.

Locator - Devis - exemple #2

L’autre fonctionnalité incontournable qui rend ce genre d’outil indispensable est la capacité à générer des devis imprimables qui sont totalement dynamiques. À partir de ce qui a été saisi dans la feuille « Locator », le devis se construit ligne par ligne avec une dernière spécificité qui est certes un peu gadget mais qui fait toute la différence ici. En plus des informations utiles, il y a la photo (indiqué comme non-contractuelle) du matériel sélectionné qui se charge et s’affiche sur le devis en temps réel !

Locator - Devis - Exemple #3

En termes d’automatisation, le Locator est un produit véritablement abouti et opérationnel qui permet un gain de temps non négligeable. Seule contrainte : un fichier par client… C’est pour cette raison que les outils comme le Locator servent souvent de prototypes aux applications web, après une période de test et d’affinage des fonctionnalités. Ici, l’outil possède des fonctionnalités très abouties mais n’a pas bénéficié d’une version web pour la bonne et simple raison qu’il répondait seulement à un besoin ponctuel.

Devis RSIT - Mix prestations

Devis RSIT

Il aurait été difficile de faire l’impasse sur les outils utilisés pour assurer l’activité de RSIT. Voici donc l’outil sous Microsoft Excel utilisé pour automatiser les devis, en attendant de pouvoir développer une version Web de cet outil compatible avec le projet My Own Tools.

Le principe de l’outil Devis RSIT est de permettre la réalisation rapide d’un devis, avec de préférence une automatisation permettant un gain de temps sans précédent. À cette fin, toutes les prestations ont été préalablement regroupées dans des catégories au sein d’un catalogue de service (consultable également sur ce site).

Le fait de réaliser le catalogue de service fait gagner un temps considérable et permet de délimiter le cadre de son activité. De cette façon, il est plus simple de réaliser des devis simplifiés ne donnant que le coût de la prestation et le type de prestation. Le contenu exact de la prestation peut généralement faire l’objet d’un document contractuel à part entière ; en tout cas, c’est de cette façon que procède RSIT.

Non que la paperasse fasse partie des loisirs à part entière de notre activité, mais nous apprécions énormément les projets lorsqu’ils sont cadrés un minimum, particulièrement si un développement ultérieur est prévu. Le fait de contractualiser les demandes pourrait s’apparenter à une perte de temps, et pourtant avec l’outil adapté ce problème n’en est plus un !

Devis RSIT - Projet My Own Tools

Le concept de cet outil est également de faire des devis personnalisés qui sont dédiés aux différentes activités de RSIT. Pour cela un code couleur a été utilisé pour déterminer le type de prestations associées au devis, de sorte qu’en un coup d’œil sur le devis on soit capable de déterminer s’il s’agit d’un devis pour le projet My Own Tools, un devis dans le cadre d’un CPS ou un devis pour des prestations spécifiques.

Devis RSIT - CPS

Il y a donc quatre modèles de devis dans cet outil ; Les trois premiers concernent chacun un type de prestation en particulier et donc permet uniquement le choix des prestations associées à ce type de prestation.

Pour un CPS par exemple, les lignes affichées provenant du catalogue de service ne seront que celles concernant les prestations associées au CPS + les lignes génériques qui peuvent être utilisées dans quasiment l’ensemble des prestations (cela concerne principalement les déplacements dans le cas de RSIT). Les autres lignes correspondant à des prestations différentes n’apparaissent même pas sur ces devis dédiés.

Devis RSIT - Spécifique

Concernant le dernier modèle de devis encore non présenté, il s’agit d’un modèle plus générique permettant de mixer des prestations (CPS avec des heures spécifiques ou avec le projet My Own Tools, par exemple) entre elles lorsque la demande est plus complexe ou si les besoins du client sont multiples.

Autres outils

À partir du moment où l’on dispose de compétences en développement, il est facile de créer des outils adaptés aux besoins même les plus improbables ! Outre les classiques modèles de documents pour Microsoft Word, Microsoft Excel ou Microsoft PowerPoint qui peuvent également être considérés comme des outils de productivité qui font tout de même gagner du temps, des outils de suivi ont également été créés pour des jeux vidéos par exemple.

En effet, aussi improbable que cela puisse paraître, certains jeux de stratégie font preuve d’une certaine complexité imposant la connaissance de mécaniques plutôt lourdes et à la limite de la pénibilité afin de permettre une progression dans le jeu en question. Alors parfois, plutôt que de se torturer l’esprit à essayer de savoir si on a fait le bon choix de développement, poser le problème sous forme de document automatisé dans un tableur (ici Microsoft Excel) qui va calculer tout seul le nombre d’éléments à collecter, le nombre de jours que cela va prendre ou ce qui peut être débloqué en fonction des différents choix effectués dans le jeu peut rendre le jeu un peu plus attrayant et moins contraignant.

Et puis, c’est en cherchant à résoudre certains de ces petits tracas que l’on apprend à décortiquer la logique derrière un jeu et à comprendre des mécaniques spécifiques qui jusque-là auraient pu nous échapper. Il faut voir cela comme des problèmes mathématiques que l’on chercherait à résoudre à l’aide d’outils taillés sur mesure pour chaque problème. Niveau complexité, certains outils réalisés pour des jeux tiennent largement la comparaison avec des outils orientés métier.

Sega Heroes - Tableau #1

Voici un exemple pratique adapté au jeu vidéo sur mobile et tablette « Sega Heroes ». Durant le dernier mois d’exploitation du jeu, un évènement a été proposé aux joueurs permettant de gagner des fragments de personnages à raison de 10 fragments par tour gagné pour un ensemble de personnages donnés qui font partie de la même équipe. Prenons l’équipe « Sonic the Hedgehog » composée de Tails, Sonic, Amy Rose et Knuckles. Chacun de ces personnages gagne 10 fragments si le joueur réussit le niveau de cette équipe, qu’il peut rejouer autant de fois qu’il dispose de diamants bleus.

Au bout d’un certain nombre de fragments, les personnages évoluent et gagnent des étoiles. Ils commencent tous avec une étoile jaune et doivent gagner 15 fragments pour obtenir deux étoiles jaunes. Pour obtenir la troisième étoile jaune, ils doivent gagner 30 fragments de plus (ce qui en fait 45 au total) et pour obtenir une quatrième étoile jaune, il leur faudra 45 étoiles de plus (ce qui portera à 90 le nombre total de fragments à obtenir). Le but du jeu ? Obtenir des personnages au niveau MAX, c’est-à-dire possédant 5 étoiles bleues (ce qui porte le nombre total de fragments à obtenir à 2.455 fragments par personnage).

Sauf que des personnages dans le jeu, il y en a 68, soit au total 166.940 fragments à obtenir pour avoir tous les personnages au maximum. Alors soit, même à raison de 10 fragments par équipe (donc 40 au total), ça fait quand même 4.174 niveaux à passer. Fort heureusement, un bon paquet de fragments a déjà été récupéré pour certains personnages (plus de la moitié) et certains personnages peuvent récupérer des fragments via des évènements spécifiques (les personnages notés en bleu comme Tails, Tyris Flare, Hotsuma, Baby, DJ Professor K, Alis Landale, Lassic….) tandis que les autres peuvent être récupérés par un système de loterie utilisant deux types d’énergies renouvelées tous les jours à raison d’un éclair jaune et un éclair violet tous les 5 minutes sachant que la plupart des tentatives au niveau de la loterie consomment soit 8, 13 ou 15 éclairs (violet ou jaune) par tentative.

Et encore commence-t-on seulement à entrevoir une partie de la complexité du jeu… Bien, enchaînons alors avec des cas particuliers :

Sega Heroes - Tableau #2

Juste avant l’arrêt total du développement du jeu, les 5 dernières équipes proposées (Altered Beast, ChuChu Rocket, Sonic the Hedgehog, Virtua Fighter et Yakuza) n’ont pas eu d’évènement spéciaux développés permettant de récupérer des fragments pour les personnages notés en rouge (Dragon, ChuPea, Silver, Espio, Kage-Maru, Sarah Bryant, Akira Yuki, Goro Majima, Kazuma Kiryu, Taiga Saejima et Shun Akiyama). À savoir qu’il est impossible de récupérer des fragments via le système de loterie pour les personnages disposant d’un évènement spécial permettant de gagner uniquement leurs fragments… Mais donc, si les fragments de ces personnages en rouge ne peuvent pas être récupérés par loterie et qu’il n’existe pas d’évènement spécial pour gagner leurs fragments, cela signifie que leur obtention durant l’évènement en cours prévu sur une durée d’une quinzaine de jour seulement devient la priorité !

D’autant qu’il s’agit des derniers personnages ajoutés au jeu et donc de ceux dont on possède le moins de fragments. Certes, dans ce cas on pourrait imaginer qu’il suffit de faire chaque niveau autant de fois que possible pour récupérer les fragments des personnages les plus rares que l’on ne sera pas en mesure de gagner par la suite ? Oui, mais il va y avoir un léger petit souci dont nous n’avons pas encore parlé. Imaginez que pendant cet évènement spécial ayant une durée de 15 jours, vous ne pouviez passer d’un niveau à l’autre qu’en vous acquittant de 9 éclairs verts. Au début de l’évènement vous en récupérez 90 de base et pour gagner un éclair vert, il vous faudra attendre 5 minutes en moyenne.

En plus, subtilité parmi les subtilités, il y a 17 équipes au total qui sont placées par ordre chronologique d’apparition dans le jeu… Cela signifie qu’avec vos 90 éclairs verts, vous ne parviendrez même pas à atteindre immédiatement les 5 équipes les plus rares ; au pire, vous devrez attendre d’avoir rechargé au moins 63 éclairs verts de plus (soit 315 minutes d’attente ou encore 5 heures et 15 minutes) pour juste parvenir à récupérer 10 fragments de chaque personnages de l’équipe la plus rare. Cependant, une fois que vous serez arrivé jusqu’à cette équipe, vous pourrez retenter plusieurs fois de gagner les fragments en dépensant à chaque fois 9 éclairs verts (soit 45 minutes de temps réel à attendre par rechargement). Sauf que cela va prendre du temps, beaucoup de temps… Et celui-ci est limité car au bout de 24 heures, tout est réinitialisé !

Une entreprise désespérée ? Pas tant que ça, parce que vous disposez tout de même de la possibilité d’acheter des tentatives (à chaque fois 90 éclairs verts en une fois) en utilisant votre réserve de diamants bleus qui devrait se remplir rapidement pour atteindre les 30.000 diamants une fois passé l’ensemble des paliers de l’évènement (puisque chaque niveau franchi rapporte un certain nombre de trophées et que pour un certain nombre de trophées gagnés on touche une récompense de 1.000 à 3.000 diamants soit au total environ 30.000 diamants)…

Cela dit, acheter des tentatives est loin d’être gratuit, d’autant que le tarif en diamants bleus augmente rapidement. Pour obtenir 10 tentatives de plus, il faudra débourser 40 diamants bleus… puis 40 de plus, puis 80, encore 80, 160, 160 de plus, 320, 320 de plus et enfin 600 diamants par tentative supplémentaire (le maximum). Fort heureusement, à chaque réinitialisation de l’évènement (donc toutes les 24 heures) le coût des tentatives redescend également à 40 diamants pour l’achat de 10 tentatives et ainsi de suite chaque jour.

Sega Heroes - Tableau #3

On pourrait se dire « bon, on a 30.000 diamants bleus, c’est large, cramons tout tout de suite et on verra plus tard ». Ça, c’est la méthode empirique ! La méthode RSIT est légèrement différente. Ici on a créé un tableau avec 25 tentatives (il en faut 28 au total pour récupérer un personnage à partir de 1 étoile jaune et pratiquement tous les personnages -y compris les nouveaux-  possédaient au moment de la réalisation du tableau au moins 3 étoiles jaunes -sauf les deux dernières équipes, à zéro-) représentant sur la première colonne après le nom du personnage le nombre de tentatives maximum à effectuer pour gagner tous les fragments de l’équipe, en se basant sur le fait que le personnage qui a le nombre de fragments le plus bas est celui qui va nécessiter le plus de tentatives même si les autres personnages ont par ailleurs déjà atteint le maximum.

La ligne « Renouvellement » permet de voir le nombre de tentative. La ligne « Nb Tentatives » est le cumul de diamants à chaque tentative supplémentaire. La ligne « Coût diamant » indique juste le coût de la tentative elle-même, hors cumul. À chaque tentative, on sait que l’on gagne 100 fragments de chaque personnage (10 fragments par éclairs, chaque tentative est composée elle-même de 90 éclairs) mais qu’il faudra réserver en moyenne 1 éclair par tentative pour aller débloquer 100.000 d’or pour la promotion des personnages (élément qui n’a pas été mentionné mais qui fait partie des contraintes supplémentaires lié aux mécaniques du jeu). On peut donc calculer combien de tentatives sont nécessaires pour posséder un groupe de personnages au niveau MAX.

Sega Heroes - Tableau #4

La dernière partie du tableau est sans doute la plus intéressante à détailler. La toute dernière colonne après la 25ème tentative donne le récapitulatif du coût en diamant nécessaire pour chaque équipe afin d’arriver au maximum (la colonne AP). On voit bien que si on dépense nos 30.000 diamants en une fois, on n’arrivera jamais à récupérer l’ensemble des héros au maximum… à moins de renouveler le stock de diamants bleus ? Ok, il est possible de renouveler le stock en exécutant les tâches quotidienne du jeu (15 minutes maximum) mais à hauteur de 1.000 diamants bleus par jour grâce aux quêtes journalières… À cela s’ajoute le Pass Héros offert à tous les joueurs qui ramène 255 diamants supplémentaires.

Cela porte le renouvellement de diamants à 1255 diamants bleus par jour. Grâce à notre tableau, on sait qu’on ne parviendra pas à obtenir la totalité des héros en utilisant nos 30.000 diamants bleus car il faut encore au total 42600 diamants bleus pour compléter notre collection et en faisant notre simulation avec 262 diamants restant on sait qu’on ne parviendra pas au bout. Sauf que voilà : si on considère que l’on peut faire 9 tentatives (et donc dépenser 1200 diamants bleus) en étant régulier et en gagnant les 1255 diamants du Pass Héros et des quêtes journalières, on va pouvoir attendre le dernier jour de l’évènement pour cramer tous nos 30.000 diamants en jouant sur le renouvellement toutes les 24 heures pour économiser des tentatives. On va donc pouvoir faire progresser toutes nos équipes jusqu’au dernier jour de l’évènement en gagnant en plus 55 diamants par jour…

Et en introduisant chaque jour les données de la journée après la neuvième tentative achetée et utilisée, on va pouvoir concentrer l’effort sur les équipes qui nous intéressent le plus ou qui seront les plus difficiles à récupérer après l’évènement sachant que l’on aura en priorité récupéré celles qui seront impossible à récupérer après la fin de l’évènement. La conclusion ? En prenant quelques heures un dimanche après-midi de confinement, grâce à cet outil de suivi de progression, il a été possible d’optimiser la récupération des personnages et de récupérer les 5 équipes impossibles à récupérer après l’évènement d’une part. D’autre part, grâce aux indications de fragments restants, il a été possible d’optimiser le système de loterie pour faire diminuer le nombre de tentatives sur les personnages nécessitant le plus de fragments. On a donc gagné nettement plus de fragments de personnages grâce à ce tableau que si on avait utilisé la méthode empirique qui consiste à dire « je crame tout et on verra après ».

Finalement, on peut trouver cela totalement idiot de perdre du temps à réaliser ce genre d’outil pour un jeu vidéo qui en plus va être abandonné… Mais on peut aussi se dire que le fait d’avoir pris le temps de poser la logique du jeu à plat, d’en comprendre les mécaniques pour tenter d’optimiser ses choix de jeu de façon tactique et stratégique est une démarche tout-à-fait rationnelle et raisonnée et que si cela s’applique au niveau personnel, cela s’applique aussi sûrement au niveau professionnel…

D’ailleurs au niveau professionnel, n’est-il pas préférable de choisir un prestataire comme RSIT  qui prend le temps d’analyser et de bien comprendre les enjeux de votre projet plutôt qu’un prestataire aux méthodes empiriques ?