Introduction

Depuis le début de ma carrière professionnelle dans l’informatique, j’ai eu l’occasion d’observer un certain nombre de sociétés de l’intérieur comme de l’extérieur et je peux faire presqu’à chaque fois le même constat : Quand il s’agit d’une « petite boite », l’organisation dépend essentiellement de la répartition des uns des autres et du bon vouloir de chacun.

La croissance d’une petite entreprise dépend surtout de la compétence de son personnel et c’est en apportant une véritable qualité de service qu’une entreprise arrive à se démarquer de ses concurrents. Evidemment, les prix y sont aussi pour beaucoup, inutile de se voiler la face à ce sujet ! Cela dit, à tarif équivalent un client préférera toujours une entreprise dans laquelle il aura un véritable service.

Cela pour dire qu’à un moment de son histoire, une entreprise d’informatique qui fonctionne auprès de ses clients et qui cartonne dans son secteur doit pouvoir évoluer… Et c’est à ce moment-là que les choses se gâtent ! En effet, que de transformations ratées ! Que d’évolutions manquées ! Que de résultats mitigés pour ne pas dire affligeants !

Comment une société qui « marche » peut si rapidement passer de bonne société recommandable à société à éviter absolument  ? Les raisons sont essentiellement à chercher dans le manque de préparation au changement ; On ne peut pas réussir une évolution si on ne sait pas où on va ni comment y aller !

Malheureusement, la plupart des dirigeants sont excessivement confiants en eux et prennent des risques sans prendre la mesure de leurs actes et cela se transforme généralement en bérézina car ils n’ont pas plus la capacité de redresser la barre que celle de calculer les risques une fois qu’ils ont amorcé le processus de transformation.

Puisque ça marche, pourquoi on n’ouvrirait pas d’autres marchés ? Puisque ça se passe bien, pourquoi on ne prendrait pas encore plus de clients, du personnel supplémentaire ou pourquoi on n’engagerait pas des dépenses structurelles importantes… Et au final, la bonne idée de départ devient le cauchemar du quotidien, qui peut même parfois signer l’arrêt de la société.

Alors qu’est-ce qu’on peut faire pour éviter le carnage ? Former les patrons pourrait être une idée mais dans la mesure où il n’y a pas besoin d’un diplôme pour être patron et qu’il n’y a pas de suivi ni de plan de formation pour faire en sorte qu’ils restent des managers au top niveau cela va s’avérer totalement inutile.

Non pas que je jette la pierre aux patrons d’entreprise, loin de là, mais force est de reconnaître qu’ils n’ont pas de suivi et pas forcément d’outils pour entamer le processus de transformation de leur entreprise, encore moins dans le domaine particulier de l’informatique… A plus forte raison quand ils ont commencé seul et qu’ils commencent à embaucher du personnel.


Le projet RED STAR IT

Pourtant, il y a quand même des entreprises dans lesquelles le processus de transformation a réussi… Pas beaucoup cependant et certaines sont encore dans un état où elles dépendent totalement des compétences et de la présence de certains de leurs salariés.

Cela représente un risque et même un danger pour l’entreprise ; les gens peuvent être malade, vouloir quitter l’entreprise ou même être victime d’un accident grave et ensuite ? L’entreprise, tel un château de cartes, s’effondre totalement parce que la ou les personnes restantes n’ont pas la capacité de reprendre ce que ces salariés ont comme compétences ou capacités spécifiques.

Alors comment éviter ce genre de problématique ? Comment faire en sorte qu’il n’y ait pas quelques salariés qui soient les moteurs d’une entreprise et que tous les salariés puissent monter en puissance pour permettre à l’entreprise de ne jamais être prise à défaut et que les salariés puissent être en mesure de se remplacer sans créer de rupture de service qui entrainerait une dégradation de qualité au niveau des prestations ?

Eh bien la réponse est toute simple : il faut mettre en place des outils et des processus qui permettent à la fois de cadrer l’activité mais également d’en assurer le suivi au quotidien. Le grand problème, c’est que la méthodologie fait souvent défaut, tout autant que les compétences nécessaires pour engager une transformation… sans compter le temps ! Un processus de transformation se fait dans la durée ; ce n’est pas quelque chose qui se fait en une fois.

Or, à titre personnel j’ai pu constater que peu de gens en réalité maîtrisent le sujet… Il faut avant tout une vision globale de l’entreprise et de son fonctionnement, que ce soit sur l’axe organisationnel et stratégique autant qu’opérationnel, technique, social et humain.

En gros, pour pouvoir intervenir sur l’entreprise il faut comprendre l’entreprise ; malheureusement, il est difficile pour quelqu’un appartenant à une entreprise d’avoir une vue qui ne soit impartiale et qui ne soit pas déformée par le prisme de sa fonction au sein de l’entreprise.

Il convient dès lors de faire appel à des compétences externes temporaires pour établir déjà une première analyse de l’état de l’entreprise afin de déterminer quels sont les points à améliorer… En ensuite ? Eh bien ensuite, c’est là que la plupart des gens (y compris moi) se sont heurtés à une sorte de vide… Ensuite il y a mille solutions possible mais pas forcément une méthodologie cohérente permettant de rassembler des outils et des processus permettant d’assurer une totale cohésion permettant d’encadrer le processus de transformation.

Alors évidemment, de mon point de vue, je trouve ça quand même dommage, parce que faire un constat c’est bien mais après, on largue les gens en leur disant « bon ben maintenant vous savez quel est le problème chez vous, donc débrouillez-vous pour prendre la solution la plus adaptée »… Imaginez si on se rendait chez le médecin et qu’en lieu et place de prescrire un traitement adapté il disait ceci… Vous vous demanderiez à quoi sert le médecin au final ? Moi aussi !

Du coup, je me suis penché sur la question. Comment un entrepreneur qui a « le nez dans le guidon » peut prendre le temps d’améliorer sa propre rentabilité quand il est tout seul, et qu’est-ce qu’il doit mettre en place par la suite pour pouvoir développer son activité ?

Et bien c’est là tout le concept du projet RED STAR IT !

Il n’y a pas de recette miracle pour réussir à faire prospérer son entreprise. Il faut de la volonté, du temps et aussi de la rigueur et du travail. Mais c’est quand même plus facile et moins fatiguant quand on a déjà mis en place les outils et les processus qui vont bien ! Et c’est là-dessus que le projet commence : déterminer des outils et des processus à mettre en place pour déjà augmenter la rentabilité d’une entreprise.

Je vais donc publier au fur et à mesure mes travaux sur le projet RED STAR IT, afin de permettre aux entreprises d’informatique (mais pas seulement…) d’avoir un pack d’outils et des processus permettant d’avoir une approche pour traiter leur propre transformation interne.


Au service de l’amélioration continue

Je vais vous faire une confidence : je ne vais absolument rien gagner à publier mes travaux. Je n’ai pas prévu de les vendre, d’en faire un livre ou de demander des dons… Je pourrais le faire car je produis un travail et il parait que tout travail mérite salaire mais il me semble qu’il y a des choses qui nécessitent une approche moins mercantile.

En effet, il me semble que proposer des outils et des processus gratuits rassemblés autour d’une méthodologie accessible à tous est un acte qui s’inscrit dans la droite ligne de l’intérêt supérieur qui se caractérise pour moi par l’amélioration continue. Cela peut paraître étrange, mais je considère le projet RED STAR IT comme étant au service de l’amélioration continue dans l’entreprise, ce qui m’empêche moralement d’en faire une promotion commerciale.

Je souhaite qu’il en soit toujours de même avec ce projet : il est pour moi hors de question qu’il devienne une source de revenus pour quiconque s’en servirait pour permettre la transformation d’une entreprise. Bien sûr, les personnes qui vont mettre en place ce processus doivent gagner leur vie mais le projet lui-même n’a pas vocation à être payant.

Il n’y aura donc pas, sauf avis contraire de ma part, de publication payante de ce projet sous quelque forme que ce soit et je vous prierai de respecter cette décision. Vous pouvez partager le projet RED STAR IT, l’adapter à vos besoins personnels mais en aucun cas vous n’avez l’autorisation de le vendre ou d’en tirer un quelconque bénéfice en tant que tel.

De mon point de vue, je souhaite que le projet RED STAR IT devienne un modèle sur lequel les sociétés peuvent se construire, de sorte qu’à terme les disparités constatées aujourd’hui finissent par ne plus exister. Je souhaite que toutes les entreprises ayant basé leur évolution sur tout ou partie de ce projet puissent offrir aux clients la même qualité de service, les mêmes possibilités et que puisse se créer un cercle vertueux au niveau des prestations informatiques, quelles qu’elles soient.

Que ces entreprises aujourd’hui concurrentes puissent demain s’associer sur une base commune dans laquelle elles seront toutes gagnante pour que demain puissent naître des projets qui aujourd’hui sont irréalisables tant il est difficile de rassembler des ressources autour d’une base commune de travail.

C’est en permettant cette transformation que nous atteindrons une qualité de service générale nous permettant à tous de franchir un nouveau seuil de l’évolution technologique.  Ambitieux ? Non, réaliste : seul, on reste limité par ce que l’on est. A plusieurs, on arrive à se développer, à condition de tous « ramer » dans la même direction. Qu’est-ce qui permet de donner la direction dans lequel ramer ? La logique et le bon sens avant tout.

La logique et le bon sens ? C’est la base, mais elle doit être formalisée, apprise et comprise. Sans cela, il n’y a pas de base commune qui mette tout le monde au même niveau et qui permette de partir sur une base égalitaire. Or, sans une base égalitaire, il n’y a pas d’équilibre, et sans équilibre il n’est pas possible d’avancer dans la bonne direction.

Voilà pourquoi le projet RED STAR IT est au service de l’amélioration continue. A court terme, il permet d’améliorer sa rentabilité en tant qu’entrepreneur. A moyen terme, il permet de se développer et à long terme, il permet de travailler de façon harmonisé avec des société concurrentes en toute équité dans l’intérêt des clients et de leurs projets.

Si vous adhérez à cette démarche, alors ce projet est fait pour vous ! Si vous êtes sceptique, rien ne vous empêche de lire la suite pour vous faire une idée. Si vous êtes hostile au projet, rien ne vous oblige à lire la suite et même à faire un quelconque commentaire à ce sujet, car il est toujours facile de critiquer le travail des autres quand on ne fait rien soi-même…

Si vous estimez que vous pouvez faire largement mieux que cela, allez-y ! Personne ne vous retiens de vous lancer dans une autre tentative de lancer un projet « concurrent »… sauf que celui-ci ne rapporte rien puisqu’il est au service de l’amélioration continue, ce qui ne peut par essence pas être concurrencé !

Enfin, si vous estimez qu’il faut développer et ajouter des compléments à ce projet, vos idées sont les bienvenues. Vous ne serez pas plus payés que moi mais aurez au moins la satisfaction personnelle d’avoir eu l’impression de faire quelque chose d’utile pour les entreprises en général.

Bonne lecture.